Letra de C.O.N.
J’ai de la bonne dans mon froc que j’répartis entre mes soss
tout en me méfiant de leurs potes à l’ombre.
J’attends la somme chez moi sans salon.
J’ai seize piges. Je me repentirai plus tard sûrement.
D’un fait mineur sans drame à un fait divers sans blague
il y a quelques pas vers le sombre, depuis quelque part.
Dans les culs-de sac de ville il y aura des capuches noires,
des crapules al. Des chats perchés et doigts recherchés par gâchettes.
Ou moi et mon ombre dans le hall à 2h30
posant les carottes que l’on croque.
Ne pensant qu’au troc sans dégâts quand deux gars débarquent
chemises à carreaux déchirées et sans leur caméra.
Suivis de ce type nommé «C» qu’il y à dix ans je connaissais
qui commençait à vendre la CC
Il me disait : Vise les remparts de la ville, brûle les ponts derrière toi
pour ne pas rencontrer ta dernière proie.
Un C.O.N. croit que la ville lui doit.
Un rat de ville n’apprécie pas la vie.
Sous une casquette basse.
1m75 sur ses baskets blanches, vertes nike.
Survêt noir comme ses yeux comme ses cheveux comme son cœur et comme le reste.
La raison de la peste du centre ville est.
Square 2 de Mai,
bouteille dans le cou et beaucoup de sang dans la boue et sur les murs.
Avant que le bleu des gyrophares ne s’ajoute,
c’est sur, les rats de ville sont habiles et ont déjà pris la fuite.
Vite. Salle, parterre, perdant trop de sang «C»
décéda parce qu’un tel «O» l’avait décidé
Sous l’effet de la bière et de la beu en plein été.
Séquestré par les crocs, «O» en « fesa » de trop.
Conseillé par des potes mais des faux par défaut.
Il pensait voir le haut par le feu ce pauvre con.
La merde se couche tard et se répand elle
n’a pas de chez soi parce que tout se correspond. Vrai ou non ?
Un C.O.N. ne connait pas ce qui l’entoure.
Un C.O.N. ne voit pas venir son tour.
Une recette, un terrain contre une vie.
3800 euros qui ne verront pas lundi.
Meurtre le jeudi. Fêtent la conquête vendredi.
Fin de la tempête pour samedi.
Leurs deux têtes foncées dans une Ford Transit blanche
foncent au centre ville quand sentant leur ventre vide stoppent.
De la Fiat à mon pote fiable on suit.
On sent la sueur je suis toujours dans les temps malgré l’heure.
Vingt minutes d’attente pour qu’enfin il se lève,
se pressant vers les chiottes, le ventre plein et treize euros plus pauvre.
Lentement je rentre. J’ouvre sa porte, je plante «O»
dans le ventre et je pars. Hop dans le vent.
Les gens sauront qu’il ne faut pas jouer avec «N»
surtout pas me la jouer car je ne mets pas l’autre joue.
Je m’enjaille je suis le roi des cons pourtant pas brillant.
Je me repentirai plus tard mais pour l’instant…
Un C.O.N. croit qu’il a tout compris.
Un C.O.N. dit trop souvent tant-pis.
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